Achat immobilier à Landivisiau : comment financer le projet sans avoir d’apport relatif à un prêt ?

Partager sur :
Achat immobilier \u00e0 Landivisiau : comment financer le projet sans avoir d\u0092apport relatif \u00e0 un pr\u00eat ?

D’une manière générale, les banques exigent que leurs emprunteurs disposent d’un apport personnel à l’octroi d’un prêt immobilier. Mais ce ne sont pas tous les acheteurs qui peuvent se le permettre. Dans ce cas, quels sont les procédés à leur portée pour pouvoir quand même entreprendre un achat immobilier à Landivisiau ? En voici deux.

Le prêt sans apport ou prêt à 110 %

Ce type de crédit s’adresse à l’emprunteur qui n’a pas les moyens de fournir les 10 % d’apport personnel que la plupart des banques demandent dans le cadre d’un prêt immobilier. Mais pour l’obtenir, il doit répondre à des critères plus stricts, dont les suivants :

  • être stable sur le plan professionnel : l’idéal est d’occuper un poste de fonctionnaire, d’avoir un emploi en CDI ou d’être employé dans la même entreprise depuis au moins six mois ;
  • avoir une situation financière saine : n’avoir aucun découvert au niveau de ses comptes bancaires, aucun arriéré par rapport à d’autres emprunts, effectuer des placements bien pensés ;
  • percevoir un salaire suffisamment élevé : le reste à vivre après déduction des dépenses liées au prêt doit être suffisant pour ses besoins quotidiens.

L’emprunteur doit en plus rassurer la banque quant à la qualité de l’acquisition.

L’achat d’un bien occupé par un locataire

Le fait que le bien à acquérir soit en cours de location rassure les banques par rapport à la solvabilité de l’emprunteur. En effet, elle sait que son client dispose d’une source de revenus supplémentaire (les loyers) à partir de laquelle il peut effectuer les remboursements. Elle reste toutefois attentive à la situation professionnelle et financière de son client. Pour cause, si celui-ci utilise les retombées de la location pour payer son crédit, il doit impérativement percevoir un salaire suffisant pour subvenir à ses dépenses quotidiennes. 

De plus, l’acquéreur ne peut consacrer que 70 % de ses revenus locatifs pour régler ses dettes de prêt. Si la somme correspondante est insuffisante pour couvrir ses mensualités de remboursement, il devra combler le reste par ses propres moyens.